A la Sainte Catherine, on fête les Catherinettes, c'est-à-dire les jeunes filles ayant dépassé l'âge de 25 ans, sans être mariées. Autrefois, ce jour-là, les Catherinettes se coiffaient des chapeaux extravagants, verts ou jaunes qu'elles portaient tout au long de la journée. Vers la tradition, l'an 307, une jeune fille, Catherine, d'une famille noble d'Alexandrie a refusé d'épouser l’ empereur romain Maxence, en disant que  le Christ était son mari. Elle menait une vie exemplaire qui lui vaut tous les honneurs. L'empereur l’a condamné à mourir du supplice de la roue. Son refus de se marier explique tout naturellement pourquoi Sainte Catherine est la patronne des filles célibataires. Au X11e siècle, on a exposé sa statue dans les églises de Paris. Le 25 novembre, jour de sa fête, les filles de 25 ans qui n'étaient pas encore mariées avaient le privilège de mettre des coiffes ou des chapeaux sur les statues de Sainte Catherine, en priant à la sainte de leur donner un bon mari.  Au Canada une tradition liée à la Sainte Catherine reste vivante encore aujourd'hui.  On fabrique la tire, une confiserie avec de la mélasse. Il faut l'étirer, la couper en bouchée et l'envelopper dans des papillottes. On fête avec des sketches, des jeux, des chants, des danses durant tout l'après-midi et parfois toute la journée. Le but de la fête était les Catherinettes de démontrer leur talent de cuisinière en offrant cette gourmandise aux hommes célibataires ! Sainte Catherine est la  patronne des jeunes filles à marier mais aussi des philosophes et des étudiants.

"A la Sainte Catherine, tout bois prend racine" dit un dicton bien connu aux jardiniers.